Voici trois modèles de prise de décision : l’ancien président américain Dwight Eisenhower, Warren Buffet le géant de l’investissement et Jeff Bezos le CEO et fondateur d’Amazon.
L’idée n’est pas ici de vous garantir de prendre la bonne décision, mais de présenter trois méthodes de personnes influentes.
Le premier modèle repose sur une réflexion de l’ancien président Eisenhower : « Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent est rarement important ». Pour ne pas réagir à toutes les demandes, Eisenhower a utilisé ce cadre pour hiérarchiser les priorités sur lesquelles il devait consacrer du temps, et sélectionner ce qu’il devait déléguer ou éliminer.

Le deuxième est celui du richissime Warren Buffet qui évoque : Le cercle de compétence : au lieu de penser à améliorer nos faiblesses, nous devrions améliorer nos points forts. Là où nous pourrions faire la différence mieux que quiconque. Dans notre vie professionnelle et personnelle.

On pourrait la résumer ainsi : au centre du cercle se trouve ce que nous savons et ce que nous pensons savoir se trouve à la périphérie. Il faut se concentrer sur le centre.
« Le regret est une réaction émotionnelle consciencieuse et négative concernant des actes et comportements personnels du passé ». (Wikipédia)
Je ne sais pas si on peut parler de punition que nous nous infligeons, mais il est clair que la peur du regret est un élément important dans pas mal de décisions que nous prenons (« Ne fais pas ça, tu vas le regretter ».
C’est un état émotionnel décrit par les psychologues qui remarquent que le regret s’accompagne du sentiment qu’on ne s’est pas assez méfier, d’angoisse, d’idées autour de l’erreur commise, des occasions manquées, d’un penchant à se culpabiliser et à vouloir rectifier l’erreur, de l’envie d’annuler ce qui s’est passé et de s’accorder une autre chance. Le regret intense c’est ce qu’on ressent quand on peut très facilement imaginer faire autre chose que ce qu’on avait choisi de faire.
C’est l’une des émotions que l’on ressent face à ce qui n’est pas arrivé. Ainsi les alternatives à la réalité se succèdent. Après chaque échec dans notre monde professionnel, on entend des histoires de salariés ou autres qui n’auraient pas « dû » travailler avec un tel, procéder de la sorte, prononcer ces paroles.
Alors si vous avez besoin d’un cadre pour minimiser le risque du regret comme Jeff Bezos le CEO d’Amazon, voici ce que dit Bezos concernant sa minimisation du regret :
« Je voulais m’imaginer à 80 ans et me dire, ‘OK, je regarde en arrière sur mon parcours. Je veux minimiser le nombre de regrets que j’ai.’
« Et je savais que, quand j’aurai 80 ans, je n’allais pas regretter d’avoir essayé cela. Je n’allais pas regretter d’avoir essayé de prendre part à ce truc qu’on appelait Internet et que je pensais qui allait beaucoup m’amuser. Je savais que si j’échouais, je n’allais pas le regretter. »
« Je savais que la chose que j’allais peut-être regretter était de n’avoir jamais essayé.
Je savais que cela allait me hanter jour après jour. »
Nilton Da Rosa
Daniel Kahneman « Thinking, fast and slow » 2011.